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L’Humanité, 6 juin 1950

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L’Humanité
6 juin 1950


Extrait du journal

Et naturellement tout ce beau monde, pour aller plus loin, rêve aujourd’hui comme alors de se débarrasser du Parti Communiste. Le 9 avril 1940, c’était un dirigeant socialiste, Sérol, ministre de la Justice, qui décrétait la peine de mort pour les communistes. Et Léon Blurn osait écrire à ce sujet : Si les communistes sont personnellement convaincus de trahison, qu’on les poursuive et qu’on les exécute comme des traîtres. Aujourd’hui, toujours comme par hasard, c’est Jules Moch qui, dans son discours au congrès socialiste, n’a fait rien d’autre que de présenter à la réaction, pour la sale besogne, une demande d’emploi en benne et due forme, états de services et promesse de faire encore mieux à l’appui....

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

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