Extrait du journal

•A! UCUNE épreuve n'aura donc été 4*^ épargnée au courageux peuple d'Espagne i Faut-il que son énergie, soit farouche et que soit têtue sa volonté de résistance pour que tant de crimes aient dû être inventés par ceux qui ont juré d'anéantir l'Espagne |! y La République, a résisté à la nonintervention, ce crime initial sans lequel les autres .crimes n'eussent pas été,j>ossibles. Elle a résisté au bldcusT-atix conspirations de la cinquième colonne ». Quand la France officielle eut reconnu le pouvoir de Burgos, la République ne voulut point mourir encore. Ce blessé que l'on avait résolu d'achever avait juré de résister. Le gouvernement du président Negrin était l'âme de la résistance. Jusqu'à la dernière heure, il avait contrôlé lj évacuation de la. Catalogne. Alors que les traîtres et les tâches prenaient la fuite, alors que Caballero passait la frontière et que le président Azana s'effondrait sous la pression de Paris et de Londres, Negrin et ses collaborateurs demeuraient au milieu des combattants. Quand la retraite fut achevée, le gouvernement revint à Madrid. Dimanche, le président du Conseil désignait aux postes les plus responsables de l'armée les officiers éprouvés parla bataille les colonels Modesto et Galan, les généraux Cordon et Montallana Gomez, choisis bien entendu en fonction exclusive de leurs capacités militaires....