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L’Humanité, 7 mars 1950

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L’Humanité
7 mars 1950


Extrait du journal

FRANC-TIREÜR se fait un plaisir d’informer ses lecteurs que le ministre des Travaux publics a pris des dispositions pour faire échec à la grève des transports. FRANCTIREUR publie sans commentaire un communiqué du R.P.F. Michelet qui veut, dit-il, « couper court à l’abjecte exploitation dans le pays par le Parti Communiste » du scandale des coquards. Qui se sent morveux se mouche ! FRANC-TIREUR va jusqu’à expliquer à ses lecteurs que la lutte menée par les communistes au Parlement justifie l’abandon de la représentation proportionnelle et l’adoption d'un mode de scrutin qui exclut de l’hémicycle non pas un ou deux députés mais à peu près tout le groupe communiste. Quand on est pour l’intervention du garde mobile dans les débats de l’Assemblée nationale, pourquoi reculerait-on devant le truquasse des humes ?...

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

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