Extrait du journal

«Le Sénat, s'est écrie Capus dans le Figaro, le Sénat fait l'effet d'un grand corps qui s'abandonne ». Il s'abandonne à qui ? A nous, camarades, nous, sans nulle vanité- Et après Capus, Avril, le plus auguste mais le plus printanier des rédacteurs parlementaires ne nous renvoie pas dire .« Les socialistes commandent et le Sénat, docile, se courbe et obéit. » II; y a peut-être un peu d'exagération, mais cette exagération est pour nous 'flatteuse et la vision d'un grand corps qui s"abandonne à nos désirs n'a rien en soi de déplaisant. Baudelaire en évoquait sans, répugnance l'image, lui qui eût « aimé vivre auprès d'une jeune géante, parcourir à loisir ses magnifi-...