Extrait du journal

La papauté n'eut qu'à se laver la face pour effacer la trace sanglante du soufflet qu'au quatorzième siècle, le prince Colonna appliqua sur la joue du pape Bonifâce VIII elle ne se relèvera pas du soufflet de ce descendant des misérables juifs, qu'elle enfermait le soir dans le Ghetto, d'où ils ne pouvaient sortir le matin que vêtus d'un costume qui les signalait à la risée publique, et qu'elle obligeait tous les ans à désigner un d'entre eux pour être souffleté, à Pâques, à .la porte de St-Piéf re, par la main du bourreau, gantée de fer. La papauté, dont cette élection sonne le glas, encouragea et sanctionna les infamies et les cruautés dont les chrétiens, au nom du Christ et avec une joie féroce de. cannibales, se rendaient coupables envers les juifs, qui avaient fourni au christianisme son Dieu métaphysique, lequel est le farouche Jéhovah, accommodé aux goûts bourgeois son Homme-Dieu, lequel descend de la famille royale d'Israël, ses apôtres et ses premiers fidèles....