Extrait du journal

Car il faudrait dépeindre toutes les souffrances morales et physiques des travailleurs subissant la terreur des'bandes fascistes de Hitler, et l'insécurité angoissante grâce à la trahison complice; de la République socialiste, pour expliquer les insurrections de désespoir des masses ouvrières qui plaçaient, dans cette situation terrible, .leur seul espoir, dans le P. G. A. Mais celui-ci était encore faible. Au lieu d'organiser la révolution, ce, dont ;,on l'accuse^ aujourd'hui, sa. direcr tion se laissa^bërnef par les socialistes de gauche et mena exclusivement la bataille parlementaire. Si le P. C. A. de fin 1923 a organisé un appareil de contremouchardage pour débarrasser le parti des agents de police bourgeoise; contre lequel ont dirige maintenant le procès, il ne faisait qu'une minime partie.de son devoir de parti dirigeant de la classe ouvrière. Il était défendu du reste à ces camarades de tuer les mouchards démasqués* La justice bourgeoise ne connaît point ces sentiments", Les prisons remplies de prolétaires en sont la preuve. Nous ne. regrettons qu'une chose ;c'est que notre parti allemand n'ait pas mieux préparé la révolution,, qu'il ne se soit pas' plus efficacement, prémuni contre les tentatives d'infiltration des agents de la bourgeoisie....