Extrait du journal

Pour imposer à un peuple entier une place de pinaille sacrifiée dans le plan des fauteurs de guerre, Pleven ment au nom de la « campagne de vérité » de Truman et menace. Au moment même où se règle, avec sa complicité active, le ' réarmement de l’Allemagne de l’Ouest non dénazifiée et revancharde, il proclame qu’il faut amnistier les collaborateurs et, les traîtres et il annonce de nouvelles mesures de répression contre les ouvriers communistes dont 75.000 sont morts pour la libération de la France. Il veut y joindre une loi électorale injuste destinée à priver un tiers des Français de toute représentation à l’Assemblée Nationale. ■ Discours de guerre, oui, mais qui sue la peur, la peur du peuple, de son union, de son action, de sa force. Rien ne peut, en effet, faire reculer un peuple décidé à tout mettre en œuvre pour arrêter les fous criminels qui voudraient meper le monde et la France à la catastrophe. Mais il faut se hâter de s’unir pour gagner la Paix....