Extrait du journal

Il n'y eut jamais en France une aussi complète concentration poli'tique contre un parti. Jamais consultation populaire ne se présenta dans de pareilles conditions de netteté. Deux ministres avaient flétri nos idées révolutionnaires on venait, pendant trois semaines à la Chambre de mettre notre Parti sur la claie. Nous étions l'ennemi nous étions le danger mortel pour le pays. Nous étions des sanguinaires, des vendus, des agents de l'étranger. Toutes ces vilenies étaient affichées dans le dépari;' ment, sur les arbres des routes, jdans les; journaux et sur les murs !des viHes et dtS villages. La présage locale, la presse.de Paris avait...