Extrait du journal

Quoi que puissent croire, ou insinuer, certains publicistes aux gages du .Quai d'Orsay, ce n'est point dans un vain esprit d'opposition que nus enregistrons les protestations véhémentes des réservistes maintenus en caserne. Nous n'avons nul besoin d'amplifier la situation. Elle est assez critique pour que nous nous gardions de l'exagérer. Nous n'éprouvons aucun amour propre il ne peut y en avoir dans une affaire de ce genre à noter que, dans toute la France, l'Internationale devient le chant de ralliement des l'appelés. Nous ne disons que la triste vérité quand, relatant les mauvais traitements infligés aux gars de la classe 19, nous informons qu'ils se refusent à participer aux exercices de quartier. Tous nos renseignements sont'. d'une authenticité indéniable, et nous tenons, une fois de plus, à déclarer que nous ne souffrirons aucun démenti, qu'il !vienne de la rue, .^aijit Dominique ou, de., la, place Êeauvau. La presse de M'. Briahd peut faire le silence sur ces faits. Ils n'en restent pas moins significatifs. Elle peut contisfaite de son sort. Nous .persistons à démontrer que la classe 19 commence à se révolter. Nous en avertissons le ¡pays; les anciens combattants, les femmes; mères et parents des mobilisés. Des, conflits pourl'ont surgir. La responsabilité en incomberai' exclusivement- à M.. Barthou. Les royalistes eux-mêmes sont obligés, tout en hurlant à la manœuvre révolutionnaire, de nous donner raison et de convenir qu'il doit se passer quelque chose dans les casernes et qu'il vaudrait mieux démoM. Ma.unràs n écrivait pas autrement hier quand, s'adressant au ministre de la guerre, il disait :»'...