Extrait du journal

I tombé parce qu un mouvement vi1^"i goureux des masses populaires avait, rendu impossible le, vote du payement aux Etats-Unis. Deux jours avant la. séance, l'entente était faite entre sofcialistes et radicaux sur une formule de payement avec réserves qui avait l'agré>ment du gouvernement. Mais, au dernier moment, et sous la pression de l'opinion, les députés socialistes ont lâché pied. Ils se sont joints aux réaction,naire pour donner le croc-en-jambe aux ministres qu'ils avaient contribué à porter au pouvoir et qu'ils y maintenaient depuis: six mois. Les radicaux leur ont reproché de faire le jeu de la réaction. Et cette accusation, dont ils ont plein la bouche, contre les communistes, on a pu la retourner hier contre eux, comme )a monnaie de leur mauvaise pièce. Lorsque le gouvernement eut été renversé, réactionnaires et socialistes votèrent un texte où se trouve exposée leur 'pensée sur les dettes de guerre. Il ne s'agit nullement d'en repousser le payement. En ce qui le concerne, le socialiste Àuribl en reconnaît la nécessité. Il est question seulement d'un ajournement. Les chefs socialistes entendent faire payer par les prolétaires français les 500 millions (et bien d'autres encore par la suite) après un ajustement général. Surtout, ils insistent sur la liaison des dettes de guerre et des réparations que l'Allemagne « doit » à la France....