Extrait du journal

dangereuses utopies.' Ils restent soumis à Genève et à Amsterdam parce' que les chefs flattent leur goût du moindre effort,'les écartent de la lutte nécessaire. C'est à :ious de leur ouvrir lés yeux en soulignant .devant, eux la 'valeur des. piteuses expériences sociales dont ils sont en définitive. les victimes. Les ouvriers, les, employés, les' salariés. avaient considéré .que la journée de 8 heures était désormais acquise, indiscutée, inscrite dans les lois, les décrets, les traités. Les, gens de Genève leur en donnaient l'assurance. Ils 'détenaient au Bureau; International du: Travail la fameuse charte saignée, paraphée, promise solennellement en On les a crus sur parole. On a eu tort. Les Mussolini et l'es Baldwin viennent, d'un mot, de, jeter à bas'-les espérances, les plus légitimes et les. illusions les plus solides.. Maintenant, il faut tirer la le.'̃«'1 de; ces lamentables errements. Le, moment est venu de payer la guerre. Les dirigeants qui représentent la classe bourgeoise ont le' dessein, bien arrêté de faire porter aux ouvriers et aux paysans le poids entier du payement. On augmentera les impôts, indirects, on augmentera les heures de travail. Les travailleurs finiront alors par comprendre,que nos méthodes de lutte révolutionnaire sont seules capables de les servir. Ils comprendront notre propagande. Ils se débarrasseront de leurs idées de collaboration avec' la bourgeoisie. Ils chasseront les chefs réformistes -quijes ont' tompés.' Ils réaliseront l'unité de front avec leurs camarades' communiste....