Extrait du journal

Quand on pense que les hommes politiques qui se revendiquent encore de la démocratie et se défendent d'avoir renoncé, à- maintenir les institutions républicaines contre les partis.ans.du.-césaris– me ou des régimes déchus, pour justifier leur attitude,, se faire pardonner leurs pires capitulations devant l'arrogance grandissante du parti conservateur dont ils étaient les prisonniers, invoquaient le périLuational que la participation des socialistes et des éléments avancés de la démocratie faisait courir à la France Car ce fut, à maintes reprises, l'argument apporté à la tribune par M. Méline et par M. Ribot, qui le reproduit encore dans ses attaques contre le cabinet Combes la place faite au socialisme constituait, disaient-ils, une diminulio capitis de la France devant le monde. La France ne pouvait, à les entendre, conserver la place qui lui est due dans le concert européen, ayant à sa tête un gouvernement qui pactisait avec un parti comme le nôtre, adversaire déclaré du haut commandement militaire, censeur morose de tous les faits et gestes de nos généraux....