Extrait du journal

dont, depuis l'armistice, nous ayons pu être menacés. La rupture de Londres ne les a pas surpris. Paul Louis, avec sa lucidité cou-, les avait avertis qu'elle était inévitable. Elle est maintenant consommée. Il semble bien que sa gravité n'échappe pas à l'ensemble de notre presse. Après avoir tout mis en œuvre pour la provoquer, les moniteurs de l'impérialisme poincariste, gênés,1. mal à leur aise, inquiets, hésitent à la constater, en dissimulent les conséquences. Ils affirment que « le désaccord d'aujourd'hui ne préjuge pas de l'avenir des relations franco-anglaises Ils se trouvent brusquement en face d'éventüalités redoutables. Mais ils n'osent pas s'y arrêter. Comme s'il suffisait de fermer les yeux sur elles pour les faire disparaître...