Extrait du journal

La fin de la saison sardinière, les pêcheurs de Saint-Gilles-Croix-de-Vie la voient venir avec appréhension. C'est qu'ils n'ont rien à envier, à ceux de Saint-Guénolé. Pour être plus douce à l'œil, avec ses plages de sable fin que l'océan habillé d'une frange mouvante d'écume, la côte a ses traîtrises. Le port de Saint-Gilles est bâti à l'embouchure de la Vie. C'est une rivière qui jusqu'ici a fait, mentir sph nom. Elle se jette à l'océan en un remous terrible qùi, oblige les pêcheurs à hâler de la digue leur bateau. Si la corde casse, c'est le naufrage et la noyade. Il est une autre difficulté. Le lit est ensablé.. Les bateaux n'y peuvent entrer à marée basse et les marins doivent régler l'heure de la pèche sur cetle des marées. L'été, le mal n'est pas grand mais l'hiver, toute pêche depar la. tempête, quand la marée est basse, est un bateau perdu. Il ne pourra entrer au port d'où il sera impossible au canot de sauvetage de sortir. Alors) ,sa ̃pour quarante sous de -pécIiSj m'ont dit les marins....