Extrait du journal

DEPUIS son existence, la C.G.T.U. s'est employée à mettre un terme ̃ à' la scission -syndicale, seulement profitable à la bourgeoisie. II n'a pas dépendu d'elle que se rétablisse, au sein d'une seule Centrale syndicale, l'unité de combat de la classe ouvrière. Elle s'est constamment heurtée à l'incompréhension, à l' intransigeance de certains militants confédérés. Toutes ses propositions étaient jugées insuffisantes ou négligeables. Même après les événements de février 1934, alors que la C.G.T.U. consentait à des concessions importantes avec te souci de faire progresser l'unité syndicale elle n'a pas rencontré à la direction de la C. G. T. une similitude d'efforts. On peut même dire que, sous l'effet d'influences extérieures, il s'est trouvé quelques dirigeants de la C. G. T. pour accumuler les obstacles, formuler des exigences inconcevables pour les travailleurs, parce que contraires à la juste compréhension de L'application de la démocratie syndicale qui est la garantie de la liberté d'opinion pour chacun....