Extrait du journal

Dans les articles de nos journaux, clans les: congrès, conférences, réunions du Parti que nous avons tenus depuis le 4 août 1914, notre langage a»été_le même, invariable, celui cnienous' dictait le double et impérieux devoir de défendre le pays attaqué et de sauvegarder l'idéal de toute notre vie. Les socialistes allemands savent mieux que personne que leur gouvernement, de connivence avec l'empereur d'Autriche, a déclenché le conflit atroce où s'épuise 1 Europe; Ils ont. montré dans le Vorwœrts de la deuxième quinsaine de juillet 1914 les étapes quotidiennes de la préparation de la guerre. Qu'on relise le livre de P.-G. La Chesnais sur « le Groupe socialiste du ïleichstag et la déclaration de guerre ». On y verra avec quelle clairvoyance et quelle vigueur les rédacteurs du Vorwœrts accusaient les a gens sans.conscience^ » de '.Berlin et de Vienne de « vouloir ,1a, guerre' ». Ils montraient avec force, dans une série d'articles véhéments, enflammés décisifs, que « l'Autriche et son alliée l'Allemagne étaient les allumeurs du feu universel, les véritables perturbateurs de la paix. » Ils disaient :« L'empereur allemand peut en secouant sa toge, faire sortir de ses plis -la paix ou la guerre ». Et dans ;le même' temps, avec la même perspicacité, ils constataient, ils répétaient avec' insistance que la France et l'Angleterre étaient pacifiques,' que la Russie s'était montrée conciliante et que sa mobilisation elle-même,en raison de sa lenteur, n'éta^r nullement inguié-^ tante. 'Q 'i,l' •"...