Extrait du journal

Nous'donnons. en France une grande valeur à l'encrier. Le travail subit encore le dédain hérité des temps nobiliaires. Il se trouve des gens pour mépriser la profession de fabricant de vermicelles, ou celle de fabricant de chaussures. On raille un homme de ce qu'il a fait fortune dans les lards et suifs. Mais on l'estime s'il est l'auteur enrichi de vaudevilles pornographiques. Quand mettrons-nous le travail à sa place exacte, gui. est la, première dans l'ordre du salut oational ? Qu'elle puissance la découverte scientifique donnëTt-elle. à. une nation 3,i l'application: .'n'en est pas poursuivie par son industrie ? Nous le voyons' bien pour nos inventions françaises », dont la «fabrication allemande » est dirigée contre nous. Nous ne paraissons pas manquer d' intelligence mais nous déprendre, par intellectualisme, des applications pratiques. Nous y venons à l'heure des impérieuses nécessités, mais os n'est point de notre profonde adhésion et d'une -4Mre choisie. Nous devenons gens de pratique quand nous ne pouvons, plus faire autrement. Ne nous humilions point par des exemples pris en cette guerre, mais voyons ce qui viendra après elle et'combien le goût des promptes réalisations et l'estime envers les réalisateurs nous seront utiles pour diriger la vigueur de la nation vers *a réussite industrielle et commerciale. Voici; venir. le temps où l'adhésion unanime, devra suivre le producteur triomphal. C'est au travail à refaire la fortune publique entamée par la guerre. Nous avons le devoir de devenir un peuple riche, capable de suffire à tomes les réparations, de relever toutes les ruines. Pour cela, peu de littérateurs1 nous sont nécessaires, rpais beaucoup de fabricants, d'ouvriers et de commerçants habiles.1 -Nous, manquons surtout de ces voyageurs de commerce polyglottes qui ont fait la fortune mondiale de d'industrie allemande. Voici la manière de l'un d'eux ̃; '•̃̃̃.̃'...