Extrait du journal

Il est navrant que ces appréhensions soient aujourd'hui calmées en même temps qu'ont été déçues, les espérances de paix Mais les fauteurs de guerre auraient tort de se réjouir trop vite et trop bruyamment II. faut le dire puisque c'est vrai, la 'décision antiunitaire de l'I.O.S. fte. correspond pas à la volonté de l'immense majorité des prolétaires socialistes. Ceux de France la regrettent sans réserve et ils demandent avec force que l'Exécutif socialiste revienne sans tarder sur sa décision déplorable, ̃ • ̃ .Les guments que l'on a invoqués à Bruxelles ne résistent pas à l'examen. On oppose par exemple à l'unité d'action internationale le mot d'ordre de création d'une Internationale unique. Mauvaise raison en vérité. Les communistes sont tes champions ardents de l'unification des forces prolétariennes à travers ie monde. Mais n'est-il pas évident que l'action commune est te chemin qui mène le plus sûrement à l'Internationale unique. Au surplus, le temps presse. Il s'agit d'arrêter l'effusion de sang en Afrique: On ne réalise pas du jour au lendemain l'Internationale unique. Mais du jour au 'lendemain on peut agir en commun contre la guerre. Voilà ce que pensent profondément les prolétaires de <: tous les pays....