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L’Humanité, 17 octobre 1938

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L’Humanité
17 octobre 1938


Extrait du journal

nombreux ceux qui, après le 30 septembre, avaient cru pouvoir pousser un soupir de soulagement. Nous voir, disaient-ils, un répit. On va, pouvoir consacrer à d'autres objets les sommes écrasantes qui pèsent sur nos épaules au titre de dépenses de guerre. En dépit de leurs régimes différents, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et Ijltalié^ont vivre en paix; 'Cette, illusion s'est bien vite dissipée. II n'y a pas de répit. L'Allemagne, sans attendre, accomplit sa poussée vers le Sud-Est et le proche Orient. On n'atténuera pas lés charges militaires, au contraire. La paix de Munich est celle des marchands de canons. Les budgets militaires vont s'enfler au détriment des réformes qui attendent et au prix de nouveaux sacrifices que l'on exigera des pauvres....

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

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