Extrait du journal

C'est un livre insignifiant, a-t-il dit et il.ajoute «C'est un livre qui manque à la dignité de ta pensée. » Que le congrès des écrivains. ne réponde à M. Gide que par son silence accusateur, soit Mais Bergamin tient à faire entendre sa voix, « qui est un reproche terrible et une réprobation de,la plus grande force ». Outrager vulgairement avec d'absurdes ragots l'Union soviétique^ se mêler aux aventuriers, qui tentent en vain de l'atteindre, cela dans le temps même où l'U.R. S. S., s'est révélée comme. la seule puissance qui a pris sa place aux côtés de la République espagnole l C'est de la part de M Gide (qui 'se dit encore communiste et qui ne l'a jamais été) une indécence Et son châtiment est double.' Le premier lui est administré par de pures et nobles consciences, -comme Bergamin. Le second, c'est l'approbation Je tous les fascismes internationaux C'est l'applaudissement de Franco, l'assassin de Madrid et dé l'Espagne populaire...