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L’Humanité, 18 mai 1917

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L’Humanité
18 mai 1917


Extrait du journal

CRISE DÉNOUÉE La crise entre le gouvernement provisoire et le Comité des ouvriers et soldats est dénouée. Un nouveau ministère est constitué dans lequel le Comité est amené à prendre des responsabilités plus profondes. M. Milioukov est démissionnaire. Si regrettable que puisse paraître chez nous l'élimination d'un homme dont l'amitié pour la France était certaine, il faut bien qu'on reconnaisse que M. Milioukov avait conservé dans le gouvernement provisoire des points de vue qui choquaient forcément ses collègues de la Révolution. Quand il était venu à Paris, il avait dit « Constantinople, c'est notre Alsace-Lorraine ». Il se trompait évidemment sur les sentiments du peuple russe à cet égard, puisqu'il disparaît précisément sur ce problème....

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

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