Extrait du journal

Elle a -été, '̃Jaurès l'a rappelé dès le lendemain, une campagne nettement, franchement et purement socialiste d'un bout à l'autre. Au second tour de scrutin comme au. ipremier, elle s'adressait au monde du travail pour l'appeler à une manifestation de classe. Elle mon-, trait la République compromise à l'extérieur comme à l'intérieur, par la réaction capitaliste assumée par le radicalisme au pouvoir. Elle expliquait que seul un 'prolétariat' travaillant à se rendre maître du pouvoir était capable de sauver la République, en la faisan t. passer dans le. domaine des faits. Au second 'comme au' premier tour, nous avons dit et répète aux travailleurs -({ù'ils: sont responsables de l'oppression apolitique qui double l'oppression éconoinique, tant qu'ils n'usent pas de la force de leur nombre pour devenir eux-mêmes les maîtres de leurs destinées. Nous leur avons toujours rappelé que "ce n'etait pas leurs voix, que c'étaient leurs personnes que nous voulions acquérir à l'action socialiste, que l'élection n'était qu'un épisode dans le grand travail d'organisation auquel ils sont conviés. Principal trait peut-être la campagne a constitué une action collective, une action de parti. C'est la section tout entière qui l'a menée avec un élan, une cohésion, une convergence de tous les "dévouements que la presse socialiste d'Allemagne a eu plaisir à constater. Pas de besogne qui fût trop mesquine ou trop lourde pout les camarades pas .= ml moment où leur candidat se sentît i3olé d'eux. Il était réellement collaborftîeur d'une oeuvre d'ensemble. Un détail le prouvera. Le fonds électoral était constitua, naturellement, par les quêtes et les souscriptions des socialistes du .Xiy* et: d'ailleurs. >...