Extrait du journal

Tout d'abord par la force et la cohésion de son organisation. Plus que tout il importe que nous maintenions partout, fonctionnant et agissant les groupements socialistes très nombreux qui n'ont pas périclité au début de la guerre im_e sont uepuis reformés. Non moins il importe que nous travaillions chacun dans notre sphère à reconstituer et à J'iniiner celles de nos sections qui sont' tombées en sommeil ces dernières années, ou qui traînent une existence précaire et languissante. En un mot, il faut «me, lorsque nos camarades mobilisés reviendront de la tranchée ou de l'usine, ils trouvent un Parti aussi vivant que celui qu'ils avaient quitté et aussi préparé à l'action. C'est le moins que nous puissions faire en faveur de ceux qui, pour leur part, se dépensent jusqu'au sacrifice, afin que la France républicaine et démocratique, sortie victorieuse de la lutte où elle a été entraînée, soit il même de reprendre, demain sa marche en avant pour le progrès social et l'émancipation ouvrière et humaine. Mais cette consolidation des cadres,de notre organisation qui se poursuit du reste en ce moment presque partout, prûce à l'application des bureaux fédéiraux et à bien des initiatives locales jiieureuses, ne saurait cependant suffire. 11 faut non seulement que le Parti se raffermisse et se resserre pour être sus-' ceptible à l'heure donnée des mouvements et actions d'ensemble qui marquèrent son histoire passée mais il faut encore qu'il devienne le plus conscient possible des réalités qui l'entourent et Lu centre desquelles il a et aura à se mouvoir. Etre en situation de marcher frst bien mais à la condition de savoir dans qu'elle direction et comment l'on...