Pour accéder à l’ensemble des fonctionnalités de recherche et à tous les contenus éditoriaux, abonnez-vous dès aujourd’hui !
Extrait du journal
îl n'y a pas bien longtemps encore, nous étions seuls dans cette campagne. Il n'y avait que des prolétaires, il n'y avait que des syndiqués ou des socialistes qui, de l'un comme de l'autre côté de la frontière, réclamaient le désarmement; des haines séculaires et le rapprochement des deux plus grandes nations de l'occident de l'Europe" continentale, l'allemande et la française. Cette nette perception des besoins supérieurs de la civilisation pour son développement continu et harmonique, la classe ouvrière l'avait eue, en quelque sorte, de prime abord. Au moment même où elle constituait ses premiers organismes de recrutement et de- lutte, la classe ouvrière proclamait la nécessité de l'entente cordiale et de l'émulation pacifique entre, toutes les unités nationales soumises à la dure loi capitaliste. Quelques, années plus tard, en 1870, à la veille et au lendemain de la déclaration de guerre, c'est-à-dire au plus fort de la tempête, au milieu du fracas des armes et du déchaînement *'fes passions belliqueuses exaspérées, les ouvriers de Paris échangeaient avec les ouvriers de Berlin, sous l'égide de l'Internationale, des adresses admirables où ils affirmaient leur volonté de vivre unis et solidaires et de travailler ensemble, côte à côte, dans la paix, à l'œuvre de leur commun© émancipation....Espace abonnés
Pour accéder à l’ensemble des fonctionnalités de recherche et à tous les contenus éditoriaux, abonnez-vous dès aujourd’hui !
Espace inscrits
Cette fonctionnalité est réservée aux utilisateurs inscrits.
Espace abonnés
Cette fonctionnalité est réservée aux professionnels.
Bientôt disponible
Cette fonctionnalité sera bientôt disponible.