Extrait du journal

C'est au service, de ce .louable effort d'équité que M. Flandin, ex-procureur général, au nom de la majorité de la Commission d'enquête, est intervenu dans le débat. Il fallait fixer la date de l'interpellation à brève échéance sous peu de jours, la Commission serait en mesure de renseigner la Chambre sur le cas particulier de M. Edgar Combes. Pour le reste, on pourrait attendre l'essentiel était qu'on fit vite sur un incid'ent susceptible, à lui seul, de gêner le ministère et, qui sait, peut être de provoquer sa chute. Pour cette, besogne expéditive, M. Flandin offrait son zèle et celui de tous ses amis enquêteurs. En vain on lui fit observer que la tâche de la Commission était indivisible qu'il était sans précédent qu'on pratiquât ainsi le système des petits paquets qu'une telle impatience trahissait chez les commissaires un manque de sang-froid, un esprit, de parti qui ne pouvaient que les rendre suspects. On s'étonna que la majorité de la Commission pût avoir déjà son opinion faite, même sur un point particulier, avant l'audition de tous les témoins, la fin des confrontations, quand les papiers saisis chez M. Chabert, ne sont pas encore dépouillés, alors que la sténographie des témoignages n'a pas été remise....