Extrait du journal

L, es défaillances de quelques-uns ne sont pas un signe de faiblesse du, Parti. Elles sont simplement un des caractères Ûe l'étape nouvelle dans laquelle nous nous sommes engagés. L'une des; conséquences du ier août fut précisément de nous avoir permis d'éprouver, notre parti et de vérifier sa solidité dans la lutte contre la guerre, ̃•laquelle,* 'déclarait Lénine, «' ̃ n'est pas chas facile ». Il est tout à, fait normal qu'à ce stade de la lutte-des classes les arrivistes et les sceptiques' nous quittent. Nous avons déjà vu cela. Lors de notre première action internationale contre la guerre, celle de la Ruhr, nous vîmes déserter Frossard et bien d'autres. Lors de la guerre du Maroc, il en fut de même.. Ce n'est pas la désertion et la trahison de quelques-uns qui nous gênent. Un marxiste ne s'étonne pas d'avoir vu des petits-bourgeois adhérer au Parti en 1919, sous la poussée des masses ouvrières, pas plus qu'il n'est surpris de les voir nous quitter aux premières difficultés, à la première répression sérieuse;' ils n'ont jamais compris ni, le contenu de la révolution prolétarienne, ni surtout l'immensité des sacrifices de toutes sortes que doit un de ses membres au Parti communiste....