Extrait du journal

que, dans toutes les usines qui dépendaient du ministère de l'armement, je me suis efforcé de faire comprendre aux patrons, que l'ouvrier- du temps de guerre et d'après-guerre, devait être traité,1 pour l'avenir de la production nationale, selon de nouvelles méthodes. Je sais que les Fédérations ouvrières s rencontrent là aussi des difficultés,mais j'espère sincèrement en l'intelligence et en l'effort, de quelques-uns qui, déjà, ont compris et qui, malgré les difficultés de l'heure, se proposent désormais d'inaugurer des méthodes nouvelles je le demande .pour l'avenir du pays, je le. demande pour la solution des gros problèmes de demain. Il faut que sans rien abdiquer de leurs espérances, les uns et les autres défendent leurs intérêts, traitent, de leurs affaires avec la mutuelle estime et le mutuel respecta que commande l'intérêt, commun. Le jour où les Compagnies de chemins, de fer, au lieuj- d'écrire des lettres comme cette lettre (échangée entre le Nord et l'Est et que l'Humanité a publiée récemment, consentiront, vraiment, et sans se sentir abaissées, à envisager avec les syndiqués tous les problèmes ouvriers et même les problèmes industriels et .nationaux qui se posent devant elles, ce; jour-là, elles auront, ̃vraimont-mërité. et de la Défense nationale et de la production nationale....