Extrait du journal

C'est un fait positif que la France cit été admise à participer sur un pied d'égalité avec ses alliés à l'élaboration du traité de paix avec l'Italie, alors même qu'elle n’a pas signé l’acte de capitulation. Et l'on ne saurait raisonnablement s'élever contre la décision des Trois Grands qui n'ont pas cru devoir l'admettre à participer à la préparation des textes concernant la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie, étant donné que notre pays n'était pas en état de guerre avec ces puissances. L'on se rappelle qu'à Londres, la prétention de Georges Bidault sur ce point fut un des facteurs essentiels de l'échec de la conférence. Les appuis que reçut alors le ministre des Affaires étrangères n'étaient fraise Ibîablement pcs dénués de calculs politiques intéressés....