Extrait du journal

Lorsque Herriot s'affirme partisan du pacte et des sanctions à Genève contre l'agresseur, lorsqu'il agit à la Société des nations pour mettre le terme te plus rapide a l'.effusion de sang en Afrique et au massacre réciproque, des Italiens et Abyssins, nous trouvons que c'est une bonne politique Lorsqu'il se déclare plus que jamais attaché au pacte francosoviétique et qu'il fait l'éloge ds la '• politique pacifique des commissaires ;du i peuple, nous fendons hommage à la harvdiésse, a' la clairvoyance et au grand ;5ens politique du chef du parti radical. lAprès cela; les fascistes- et les chauvins français, dont plusieurs sont de simples agents de l'étranger, dont plusieurs sont entretenus cyniquement par l'ambassade d'Italie, accuseront les formations unies du Front populaire de pousser à la guerre et d'être à la solde de Moscou Les prolétaires ne se laisseront pas arrêter par ces imbéciles calomnies. Ils ont longtemps protesté contre l'institution de Genève où l'on se contenta pendant plus de dix ans de faire des discours grandiloquents sans jamais agir contre les fauteurs de guerre/ Mais aujourd'hui, à Genève, on veut appliquer aux agresseurs, aux trouble-paix les sanctions prévues dans le pacte de la Société des nations, Si insuffisantes que soient ces actions en faveur de la paix, il convient que les prolétaires les encouragent tout en se souvenant que c'est toujours de leur énergique action de classe que dépend en définitive la paix. ou la guerre....