Extrait du journal

Il s'agit de la difficulté, réelle ou prélendue, de se procurer des sous. Ils sont pourtant plus nécessaires que jamais. Le manque de sous, petits et gros, s'ajoutant à la cherté générale des vivres, risque d'accroître la misère et l'inquiétude qui en résultent. Le jour où, devant le refus de rendre une ou deux pièces de dix centimes, la ménagère est obligée de laisser la marchandise, ou de la payer plus cher, ou d'acheter quelque chose dont elle n'a pas besoin, il se crée un mécontentement qui, en des temps d'anxiété comme ceux où nous sommes, peut toujours être exploité et grossi....