Extrait du journal

mergue, c est d'abord et avant tout la reconnaissance de la iorce du front uni réalisé le 27 juillet par le prolétariat français. Le président du Conseil avoue que 'e plus grand péril pour la bourgeoisie qu'il a charge de défendre, c'est l'action conjuguée des socialistes et des communistes. Notre Parti, qui a fait tant d'efforts pour arriver à l'unité d action, a le droit de noter avec satisfaction la colère âprement exprimée du représentant le plus qualifié de la bourgeoisie. On ne pouvai't Tendre un plus net hommage à notre politique d'unité ouvrière. Cette politique a déjà freiné l'élan fasciste .du 6 février, qui porta Doumergue au pouvoir. C'est la première constatation importante qu'il faut retenir de sa harangue. Ceux qui, désormais, sous des prétextes sans valeur, mettent obstacle à l'unité syndicale, encourent de très lourdes responsabilités. Car enfin, lorsqu'il a a procédé à son attaque irritée et saupoudrée d'injures vulgaires contre le front uni, le président des décrets-lois a englobé dans sa haine de classe les syndicats ouvriers et ceux des fonctionnaires menacés au même titre et traités en véritables ennemis publics....