Extrait du journal

Il se hâte. avec lenteur. On peut compren-dre, d'ailleurs qu'il est pris entre des iimueiices contradictoires les -unes, le poussant il. correctionnaliser l'affaire, les,; autres,, à la renvoyer devant la Cour d'assises. Mais le juge. s'il; fait traîner l'instruction, ne peut pourtant pas prendre ouvertement parti polir les patrons. Aussi est-il dès maintenant certain que cette affaire qui est uné affaire d'assassinat prémédité viendra devant les assises.. ̃ 'Notre ami Berthcn,- agissant a.n nom de nos camarades blessés, a porté plainte contre les patrons et les ligues fascistes. Ainsi, devant la Cour d'assises, tout le crime sera évoqué. La population de Douarnenez s'en réjouit. Mais elle reste indignée de la mansuétude des magistrats du Bloc des gauches pour les patrons assassins. Elle ne comprend pas que Béziers et surtout Olivier n'aient pas encore été interrogés par le juge. A Douarnenez, nul ne doute de leur intervention directe auprès de l'association des bandits qui a sou siège rue Bonaparte, a Paris, et par conséquent, de leur culpabilité. D'ailleurs, les. patrons continuent, par leurs manœuvres, s'assurer eux-mêmes. Ils ont commandé aux bandits un nouveau numéro la poste. Il apparaît donc que les patrons nullement assagis restent en rapport avec les assassins et continuent tt les employer. La défense des assassins...