Extrait du journal

2° Mais, nous dit-on, que demain riî.R.S.S. adhère au Pacte de Genève et à ses stipulations, cela ne signifie-t-il point que l'Etat prolétarien acceptera de soumettre sa politique générale au jugement d'un concert capitaliste, d'adopter les recommandations d'un aréopage de puissances impérialistes. Réponse L'U.R.S.S. adhérera à toutes les recommandations conformes à l'intérêt de la paix. Ou plus exactement, dans la défense de la paix, l'U. ":R.S;S. n'a de conseil et de recommandations à recevoir de personne. La paix n*a été défendue depuis 1917, et ne pouvait être défendue glie par J'Iitat qui a renversé le système capitaliste générateur de guerre et dont le premier décret a exprimé sa volonté de paix. Et si la Société des Nations l'hypothèse n'est pas exclue tant s'en faut -r- obéissait à une intrigue hostile à l'Etat ^soviétique, et de fait, contraire à la paix, l'U.R. S.S. alors placerait au-dessus du pacte, au-dessus des statuts de la S.D.N. la défense des intérêts concordants du prolétariat au pouvoir et de là paix véritable. Un point c'est tout. Le pacte sacré entre tous, c'est celui que l'Etat soviétique a conclu avec les prolétaires du monde entier. Ce pacte lui fait obligation de défendre les intérêts de la Ré(1) Le numéro 3 du Journal de Moscou est paru. Le réclamer dans tous les kiosques. 0 fr. 40....