Extrait du journal

On peut dire qu'il n'est pas un seul travailleur qui ne soit hanté par le spectacle sanglant de la guerre civile espagnole comme par. un cauchemar. Tous les, ouvriers et, les paysans honnêtes assistent avec une douloureuse stupeur au spectacle de cette entreprise d'assassinat d'un peuple noble et libre par lès plus acharnés de leurs ennemis internationaux. Ils jugent qu'il est impossible de défendre une attitude d'indifférence ou de froide passivité en face d'un tel crime social. Dans toutes les usines et dans tous les villages s'élève le même cri « Au secours des victimes Assez de la duperie de la non-intervention unilatérale Que l'on aide le.peuple agressé puisque les agresseurs reçoivent ouvertement les appuis sans lesquels ils eussent depuis longtemps été balayés » Nous savons que dans tous les partis socialistes et démocratiques, comme dans les organisations syndicales, très nombreux sont les travailleurs qui réclament (avec.les communistes unanimes) la révision, de la politique de leurs gouvernements vis-à-vis de l'Espagne. Hier, encore, en plein congrès du Parti Ouvrier Belge. Vandervelde s'opposait à Spaak et se faisait l'écho des volontés du prolétariat belge pour réclamer une procé-...