Extrait du journal

On comprend cela. D’un côté, il s’agit de paroles, et, de l’autre, d’actes. Or l’acte, tout le monde est à même de le constater, c’est que le gouvernement a dit « oui », trois fois oui à Paul Revnaud, le fossoyeur de la patrie. Ce qui permettait à ce dernier d’écrire hier un long article dans l’Agence Economique et Financière, intitulé : « UN PAS EN AVANT (sic) sur une longue route », dans lequel on pouvait lire ces phrases hautement significatives : « Il (le président du Conseil) promit aussi qu’un débat aurait lieu sur la Sécurité sociale et qu’un projet de loi de réforme de cette institution serait déposé à la suite de ce débat. CES ENGAGEMENTS ME PERMIRENT DE CONSEILLER A MES AMIS DE VOTER, comme MOI-MEME, POUR LE GOUVERNEMENT. »...