Extrait du journal

REVUE POLITIQUE. Aucune détermination n’a encore été prise, en France, par reloufermement provisoire, au sujet de l'ajournement des élections pour i’Asseinbice nationale. La lutte parait toujours très-vive entre les partisans de l'ajournement et ceux qui insistent pour que la date du 9 avril soit maintenue. On assure que la majorité du gouvernement provisoire continue à cire de ce dernier avis, et le langage du national, qui démontré chaque jour, dans d’excellents articles, les dangers de l'ajournement, donne a penser que ce bruit est fondé. Il est fortement à désirer que ceux qui veulent retarder les élections ne parviennent pas à faire pencher la balance de leur côté Les rapports venus de toutes parts sont , en effet, unanimes à constater combien le provisoire au milieu duquel on se trouve aggrave la situation. S'il devait se prolonger longtemps encore, on n’ose trop revoir quels en pourraient être les résultats. Il est donc on ne peut plus désirable que le gouvernement provisoire ne cède pas à ceux qui demandent l’ajournement à deux ou trois mois au moins, et qu’il maintienne, pour la lutte électorale, l’époque fixée par le décret de convocation....