Extrait du journal

Enfin le règne de la dictature, du bon plaisir et de arbitraire est fini. Le 4 mai 1848, la France a pris en mains ses destinées, le gouvernement provisoire t résigné scs pouvoirs. A dater de ce jour, la Répubique commence. Nous n’avions rien eu jusqu’ici qui ressemblât h ce nom. Quelle république auronsnous? Nommera-t-on un président pour une, deux ou trois années? Aurons-nous des consuls, un directoire, un triumvirat? Questions encore indécises que l’assemblée ne tardera pas à résoudre. En ce montent solennel où la France cherche son point d’appui, il n’est pas un de lions qui ne veuille vénérer le mystérieux avenir ouvert devant elle. Un inde de pensées s’élève dans tous les esprits. La serre, la paix, l’anarchie, la conciliation des partis; *s réminiscences du passé, le terreur, les idées Ouvelles, les questions sociales, le travail, la propriété, la famille, la refonte de l’impôt... Que de sujets de craintes, d’espérances; de joies, d’inquiétudes !.è.-L’homme s’agite et Dieu le'mène... Attendons, espérons... Oublions toutes nos divisions in-...