Extrait du journal

Dans de telles circonstances, il n’est pas d'une bonne politique d'attaquer la Prusse ou de lui fournir un légitime prétexte de guerre. Un Louis XL un Richelieu trouveraient plus habile, plus adroit de faire le mort, de se préparer des alliances, de négocier. d'attendre, de temporiser, de laisser Charles le Téméraire ou Albéroni aux prises avec les difficultés qu'ils se sont créées, d'épier le moment où la fortune, lasse de ses faveurs, commence à tourner, et de leur faire ainsi lentement mais sûrement, une guerre plus terrible que celle qui s'annonce au bruit du canon et du pas retentissant des armées. v. vallon....