Extrait du journal

D’ailleurs, pour tout esprit sensé et objectif, y a-t-il même une comparaison à faire entre les allégations de la radio anglaise et les paroles de soldats honnêtes comme Pétain et Darlan ?... Il ne faudrait pas se souvenir de certaines histoires, comme la « victoire » de Dunkerque, las « nettoyages » de la région de Forges-les-Eaux, où l’on disait les tanks allemands être en « position aventurée » au moment même où les Anglais se sauvaient à pleins bateaux !... Et aussi des jobards sur l’immense armée anglaise (qui avait tout juste dix divisions, nous a révélé la suite des événements !) sur les Allemands qm « n’avaient pas d’essence » ou qui étaient « sous alimentés », sur la « certitude » de notre victoire parce que « nous étions les plus forts et les plus riches » disait l’affiche de M. Reynaud... Alors, comment voulez-vous que, lorsqu’on est simplement logique et sans passion, comme On doit l’être, on ne trouve pas naïfs et candides, ceux qui croient encore aux histoires de MM. Weinsoif et Lévy, de la radio de Londres, laquelle commet l’acte cynique de jouer la Marseillaise en annonçant que des Français « attaquent d’autre Français !... » -Le maréchal, devant cette nouvelHg^igression; a dit ce qu’il fallait crn^Xau nom de la France meurtrie,...