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L'Indépendant de la Charente-Inférieure, 21 janvier 1860

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L'Indépendant de la Charente-Inférieure
21 janvier 1860


Extrait du journal

La jubilation est le mot. Les départements viticoles ont été sacrifiés, depuis trop longtemps, aux contrées manufacturières du Nord. Un litre d’eau-de-vie, qui se vend, par exemple, deux francs en Angleterre, paie six francs d entrée : c’est six cents francs pour un hectolitre. Si les réformes et les réductions,annoncées par l’Empereur, amènent l’Angleterre *a admettre nos vins et nos spiritueux sur le pied d égalité avec les spiritueux britanniques, nos départemens s'en féliciteront, et en remercieront Napoléon III, car les vins et les eaux-de-vie sont leur principale, nous pourrions presque dire leur seule richesse. Il y a longtemps que celte révision de tarifs a été réclamée par les Conseils généraux, organes des populations viticoles. L’Empereur, qui s’est acquis une si grande popularité dans nos campagnes, en défendant l’Italie contre l’Autriche et contre l’ultramontanisme, aura conquis un nouveau droit à leur reconnaissance. v. vallon....
L'Indépendant de la Charente-Inférieure (1848-1944)

À propos

L’Indépendant de la Charente-Inférieure est un journal ayant paru plusieurs fois par semaine entre 1848 et 1944. Publié à Saintes, son contenu porte sur la politique nationale.

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