Extrait du journal

A Roubaix, lotîtes les places, dit un ancien délégué du parti ouvrier, loutes les places, soit à l'ébouage, aux cantines, aux fourneaux économiques, sontoccupôes par les oarents et les amis de conseillers. Chez le citoyen Lepers, il rentre près de 20 francs de salaire par jour, payés par la Ville. L'un de ses fils gagne 70centimes l'heure, comme ouvrier plombier au service des eaux ; ses deux filles gagnent 2 f. 50 par jour chacune, aux cantines ; un autre fils reçoit un salaire de 3 fr. 50 dans un autre service municipal. Enfin, sa femme reçoit des appointements comme cantinière des pompiers, et lui touche, comme pompier, près de 200 fr. par an, 400 fr. comme conseiller prud'homme, , 600 fr. comme adjoint, sans compter les mandats et le casuel....