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L’Industrie, 15 février 1852

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L’Industrie
15 février 1852


Extrait du journal

combattre le monopole des fabriques étrangères, j qui flous ont enlevé peu A peu une portivR très I importante de notre industrief et dont la valeur ] annuelle ne monte pas à moins do 100 à 120 mil lions de soieries, de qualités inférieures. 11 faut que les ouvriers se persuadent bien une chose qui n’est que la rigoureuse vérité, c’est que le travail de ces Providences, bien loin de nuire à. leur travail à eux, est au contraire, pour leurs familles, une nouvelle sourie de salaires et de bénéfices , et pour la ville, une nouvelle masse de richesse ac quise toute entière au dépens des fabriques de la Prusse, de la Suisse et de l’Angleterre, seuls pays qui souffrent de celle concurrence. On ne saurait trop le répéter, la France n’a plus , aujourd’hui, le monopole des soieries , ru bans ou étoffes , sinon pour lés qualités riches et de hautes nouveautés. Pour toutes les qualités secondaires, les ache teurs étrangers ne font d’autre différence que le prix , pour les unis surtout ; et fort peu leur im porte de s’approvisionner à Râle ou à Saint-Etienne, à Ebcrfeld, ou à Lyon ou à Zurich. C’est un malheur pour nous ; mais ne pouvant contraindre l’acheteur , ni fermer et saccager les fabriques suisses ou prussiennes, il est évident qu’il ne nous reste d’autre ressource ,*que de pro duire à prix égaux ou meme inférieurs , si nous voulons conserver les fabrications des soieries ana logues à celles de ces pays. Pour cela nous ne connaissons (pie deux moyens réellement efficaces ; ce sont prècisèmentccux que le simple bon sens a déjà indiqués à nos fabricants et à nos ouvrières. L’émigration «les métiers à la campagne, et le travail des femmes en communauté; en un mot il s’agit de faire en Franco pour 100 millions de travail, par ce double moyen, ou de l'abandonner aux étrangers : «pii pourrait hésiter dans son choix ? E. Jouve....

À propos

Fondé en 1845, le Mémorial judiciaire de la Loire est, comme son nom l’indique, un journal judiciaire. D’abord hebdomadaire puis quotidien, il est rebaptisé L’Avenir républicain en 1848, puis L’Industrie en 1852, puis le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire en 1854, nom qu’il raccourcit quelques quatre-vingt-ans plus tard en Le Mémorial. Collaborationniste, le journal est interdit en 1944.

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