Extrait du journal

parts on est animé du désir d’arriver à une conclu sion satisfaisante , il est permis d’espérer que les négociations aboutiront à un bon résultat. « Relativement à l’affaire de Cuba, le président annonce que les mesures prises par le capitainegénéral de cette île pour empêcher, sous des pré textes futiles, le débarquement à la Havane des malles et des passagers venant des Etats-Unis, avaient déterminé son gouvernement à faire à ce sujet de sérieuses remontrances à Madrid. « A ce propos, le président fait connaître au congrès que, vers le commencement de cette année, il avait été officiellement invité par l’Angleterre et la France à signer avec ces deux puissances une triple convention par laquelle chacune des trois parties contractantes s’engagerait à ne jamais ac quérir, «.laits quoique temps et à quelque condition que ce fût, File de Cuba. « Cette proposition a été respectueusement re poussée par le président des Etats-Unis. Nonobs tant ce refus, le président considère que de fortes et puissantes raisons s’opposent à l’incorporation de Cuba dans l’Union américaine. « Les difficultés survenues entre les Etats-Unis cl le Mexique relativement à la route de Tchuantepcc, et avec le Nicaragua pour le passage des malles et des voyageurs à travers l’Isthme, sont en voie de solution. « D s démarches ont été faites pour obtenir l'accès des navires américains dans les fleuves tri butaires du Rio de la Plata. « Dans la question des îles Lobos, le gouverne ment américain a loyalement reconnu qu’il s’était trompé, et que les droits du Pérou sur la propriété exclusive de ces lies sont incontestables. « L’expédition contre le Japon est présentée comme ayant pour but d’obtenir l’abandon par cet empire du système inhospitalier et anti-social adopté par lui depuis deux siècles. Du reste, le ca ractère «le l’expédition est essentiellement pacifi que et amical. « Passant aux affaires intérieures de l’Union, le président déclare que la situation est tout à fait satisfaisante, le revenu public présentant un état de prospérité inouï. Cependant il insiste, au moyen de faits et d’arguments, sur la nécessité de réviser le tarif de manière à prévenir la fraude et à assu rer à l’industrie nationale une protection plus effi cace. a Après être entré dans quelques détails sur les question d’un intérêt touUà fait local, comme les affaires indiennes et la question des limites avec le Mexique, le président conclut en formulant une adhésion claire et énergique aux grands principes libéraux conservateurs, proclamés et mis en pra tique par les fondateurs de la République. »...