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L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 4 avril 1874

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L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye
4 avril 1874


Extrait du journal

tinées musicales, etc , etc., vient de louer les deux maisons dont elle est propriétaire, rue de Sully, et va aller s’installer dans un des plus beaux do maine de France dont elle vient de se rendre ac quéreur,la terre de Méréville, située à trois lieues d’Etampes, à dix-sept de Paris. Ce magnifique château, qui est une merveille d’art, a été pour ainsi dire reconstruit par Jean-Joseph de La borde, banquier de la cour, qui l’avait acquis lui-même en 1784, de la famille de Latour du Pin. M. de I.aborde y avait dépensé plus de 16 millions en frais de reconstructions et d’embellissements, et n'a pu jouir bien longtemps de son domaine achevé, car il mourut sur l’échafaud révolutionnaire le 22 germinal an xi. — On nous dû que ÿy^edie, jour de Pâques, pour la clôture du Bal Tivoli, saison d’hiver, il y aura bal de nuit, et qu’il sera offert à chaque dame, un flacon de berrichonne, excellente li queur apéritive et digestive. Voila une bonne idée : être agréable aux. dames ef, en même temps, propager et faire connaître un produit qui obtiendra, c’est certain, un grand succès parmi les amateurs du bon. Nous promettons donc au Bat Tivoli, affluence de monde et de dames surtout, car toutes vou dront connaître cette précieuse liqueur et elles auront raison. Il parait aussi qu’une tombola organisée pour les cavaliers, et qui sera tirée à minuit, offrira au gagnant une brioche monstre du poids de 5 kilos. — Le conseil de révision se réunira le mercredi 22 avril courant, à 9 heures du matin, à Saint Geimam-eu-Laye, salle de la Justice de Paix, pour procéder à la révision des jeunes gens de la classe 1873. * — La Liberté annonce que M. Raspail, dont j’ariêt de condamnation à deux années d’empri sonnement a été cassé par la cour suprême, est renvoyé devant les assises de Seine-et-Oise. — Mantes. — Voici un jeune ouvrier qui, n’ayant pour vivre qu’un gain de trois francs par jour, trouve le moyen de dépenser 3 fr. 75 c. par jour, rien qu’à sa nourriture; seulement, il ou blie de payer les deux hôteliers où il mange, ce que ceux-ci finissent par trouver mauvais, comme de raison, et noire homme se fait de plus arrêter, en état complet d’ivresse. C’est de la filouterie, et rien de plus. Le délinquant qui mangeait ainsi gratis à deux... râteliers a été arrêté et mis en prison II n’a que ce qu’il mérite. — Saint-Cyr-l’Ecole.—Le nommé Fouilleul (quel nom!), âgé de 39 ans, éleveur de porcs (sic), a été trouvé chez lui, asphyxié : encore un suicide! Deux réchauds à charbon étaient placés conire le lit de ce malheureux ; portes ei fenêtres avaient été hermétiquement fermées; de plus, le défunt, homme de précaution, s’il en fût, tenait dans sa main droite un révolver à six coups : ce qui prouve surabondamment chez cet homme l’in tention évidente de se donner la mort par un moyen quelconque. Fouilleul n’a laissé aucun écrit qui fasse con naître le motif de son suicide; mais on suppose que c’est par suite du mauvais état de ses af faires. Depuis près de quinze jours il ne cessait de répéter qu’il se donnerait la mort; funeste desseio qu’il a en effet accompli, après avoir pris toutes ses mesures pour ne pas échouer dans son désir. — Taverny. — Une toute jeune fille de dixneuf ans à peine, Maria Leclerc, exerçant la pro fession de journalière, a été arrêtée, le 27 mars dernier, sous l’inculpation d’infanticide. Elle a d’abord obstinément nié être accouchée ; puis, pressée de questions, elle a tout révélé, disant qu’elle avait mis au monde un enfant mort, venu avant terme, et qu’elle a enterré ce pauvre petit être dans son jardin. Encore les tristes suites d’une faute ! Celte malheureuse fille croyait que son crime resterait ignoré ; mais, dénoncée par la clameur publique, elle a dû tout déclarer à la justice saisie de celle affaire. Maria Leclerc, qui est sans aucune espèce d’instruction (elle ne sait pas même signer son nom), est un être pourvu d’une intelligence assez bornée et sa moralité est médiocrement établie dans le pays qu’elle habite. — Raizbux. —‘Un individu a été trouvé pendu dans les bois; on l’avait vu, quelques jours avant,...

À propos

Fondé en 1851, L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye était un hebdomadaire régional. Il paraît jusqu’en 1896.

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