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L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 14 mars 1863

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L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye
14 mars 1863


Extrait du journal

ait été représentée quelque chose comme treize A quatorze fois, tant A Saint-Germain même, où elle a eu six représentations, que dans l’étendue de la circonscription théâtrale de la direction Sorant,la foule était encore très-grande dimanche dernier, el le public, parmi lequel on comptait un grand nombre de spectateurs venus des extré mités de la ville cl des environs, s’est intéressé et amusé comme aux premiers jours. Demain dimanche, seconde représentation dn Diable ou le Comte de Saint-Germain, accompagné d’un joyeux vaudeville nouveau joué par les comiques de la troupe, cl intitulé Un Homme sur Is Gril ; on commencera par une représentation d'Une Dame pour voyager. Jeudi prochain, la première représentation de François les Bas bleus, drame en cinq actes de M. Paul Meurice. Pour tous les Articles et Faits divers non signés. Léon Du Villktte. Q«A ‘ CAVALCADE DE BIENFAISANCE DE LA MI-CARÊME. Jamais, depuis l’institution des cavalcades, nous ne nous étions sentis mieux disposés pour rem plir consciencieusement et de la façon la plus agréable noire mandat de narrateur, et cette fois nous ne l’eussions cédé A personne, vu la mo deste et bien minime part que nous avions pris à son organisation, dont on ne saurait trop rappeler qu’il faut rapporter le principal mérite A M. Fauvcl, architecte de la ville, et au concours plein de zèle, de dévouement et de bon goût de MM. lus membres de la commission militaire, officiers du régiment des Chasseurs de la Garde et du 6e de Ligne. Jamais, encore, les prépaialifs n'avaient été disposés sur une plus grandiose échelle, cl malgré les variations atmosphériques des derniers jours, chacun espérait que le beau temps, qui pendant six années n’avait pas fiit défaut à la fêle, viendrait aussi lui donner son prestigieux et indispensable éclat. Nous n'étions plus, pour notre compte, occupés qu’à chercher dans notre tête le moyen de varier la phrase traditionnelle ment consacrée ; un temps magnifique a favorisé, etc., etc.', hélas! soins superflus, la journée la plus pluvieuse, et qui, malheureusement, ne s’est franchement déclarée que quelques minutes après la sortie du cortège, est venue déjouer tous les beaux projets, et surtout les espérances d’une abondante recette pour les pauvres. Et cependant, il faut le dire, les mesures étaient si admirablement prises, le dévouement de tous si complet, que ce cortège splendide sous tous les rapports, et digne de lutter avec ce qui se voit de plus beau dans les fêtes des villes du Nord, a marché pendant deux heures sous une pluie bat tante sans le moindre désordre. Pas un accident n’est venu attrister la fête, compromise uniquement par les éléments; ceux même qu’on paraissait re douter par suite de la vivacité des chevaux arabes, confiés à un certain nombre de jeunes gens de la ville, ont été annihilés par les très-peu nombreuses mais très-bonnes leçons données par M. Emile Santon, professeur d'équitation, à ces cavaliers improvisés, qui formaient, sous sa direction, un brillant peloton, où l'on admirait les costumes les plus riches et les plus frais. Les huit chars, parmi lesquels on ne savait le quel trouver le plus pittoresque el le plus élégant, produisaient aspect auquel il ne manquait qu’un rayon de soleil ; ceux de Gérés, de Neptune, com posé d’un rocher d’où jaillissaient des eaux natu relles, de Flore, pour lequel, sur b demande de leur président, plusieurs membres de la Société d’horticulture avaient donné les plus belles plantes de leurs serres, ceux du moyen-âge, admirable ment montés par M. Lhemlin, peintre du théâtre, ainsi que celui d’Apollon, ont excité une admi ration universelle. Parmi les pelotons, on remarquait les Chas seurs à cheval de la Garde, la compagnie de Vo lontaires de 1791, on ne'peut mieux formée, comme toujours, sous le rapport de l’ordre et du pittoresque, par nos braves sapeurs-pompiers, qui marchaient sous les torrents d’eau avec le même sang-froid qui les conduit au feu. Les Mexicains, les Mamelucks de l’ancienne garde, l’ébouriffant...

À propos

Fondé en 1851, L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye était un hebdomadaire régional. Il paraît jusqu’en 1896.

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