Extrait du journal

Les anti-Européens. pour leur part, qui maintiennent leur objections de fond, ne manifestent pas la même hâte. Ils pensent que le débat pourrait ne pas s'ouvrir avant le début de 1954. Leur raisonnement s'exprime ainsi : l'ordre du jour de la première réunion de la commission des Affaires étrangères, qui aura lieu après la reprise des travaux par les Assemblées, sera fixé par le président. La commission demandera sans doute à M. Jules Moch de déposer son volumineux rapport qui devra alors être imprimé, distribué, discuté — ce qui réclame du temps....