Extrait du journal

et la protection d’un Laval qui s est chargé de constituer la meute des «< chiens de garde » dont ne peuvent plus se passer des maîtres de l'économie qui, après avoir mérité la qualification de « capitaines d’industries » (car ils étaient vraiment des animateurs, des chefs, des conducteurs d'hommes) ne sont plus que des « rois fainéants » qui ont su tourner à leur seul profit toutes les ressources de la puissance publique; n’est-ce pas à l'abri des barrières douanières, des contingentements et avec le concours des cartels et des trusts qu ils rançonnent et détruisent le pouvoir d’achat des grandes masses laborieuses ■* Dès qu'on est passé au service des « congrégations économiques » plus n’est besoin de déployer des qualités éminentes ni de lutter pied à pied contre F incompréhension et la sottise des foules. Dans une époque où la publicité a acquis une puissance dynamique formidable, il devient possible au plus me diacre de prendre figure de grand homme, et à un petit avocat de province, ignorant le vaste monde, de se camper en ministre des affaires étrangères et de rester sur le mime plan que les plus illustres diplomates après avoir raté toutes ces négociations, pourvu qu d soit assuré des voix de la Renommer — lesquelles se déchaînent à la volonté des * munitionnaires " et des * congrée gâtions économiques ». Il faut avoir...