Extrait du journal

Nous attendrons, si vox s le voulez bien, le terme des Congrès professionnels qui se succèdent, ces jours-ci, à Paris, sans interruption, pour essayer dt nous faire une opinion sur la situation et les tendances actuelles du syndicalisme ouvrier. Mais, ce que je voudrais noter dd> maintenant, en me basant simplement sut Vaccueil fait par le Congiès confédéral, dans ses premières séances, aux inévitables propositions de fusion que les « unitaire.: » lui renouvellent, à chaque session, avec une ténacité inlassable peut-être, maù bien peu clairvoyante, c’est que la tuerie de la lutte des classes — théorie bien simpliste, qui procède d'une vue arbitraire de l'esprit plutôt que d’une observation rigoureuse des faits, —pourrait bien avoir cessé d'être un drame intangible pour beaucoup de syndicalistes, — sans que ces syndicalistes, je dois le noter aussitôt, ailant peut-être nemmanies pris clairement conscience de l'évolution qui s'est faite petit i petit dans leurs conceptions. Si la chose elt vraie, vous conviendrez qu'elle est de quoique importance : car il ne faut pas oublier que cette théorie, qui affirme la proéminente absolue des intérêts matériels dans la vie sociale, est véritablement la base, ou si vous préférez, la pierre angulaire sur laquelle a été dressé le grand et imposant édifice syndical qui devait pouvoir accueillit indistinctement tous les salariés, quelles que soient leurs tendances politiques ou leurs affinités philosophiques....