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L’Œuvre, 1 juin 1924

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L’Œuvre
1 juin 1924


Extrait du journal

M. Barthélemy découvre que M. Millerand, malgré sa qualité présidentielle, garde le droit de penser, de parler et d'écrire, comme le plus humble des citoyens. « C'est une vérité de La Palice », ajoute le professeur. Nous sommes tout à fait de l'avis du professeur et de La Palice. Mais il s'agit justement de' savoir comment le « premier citoyen de la République » a usé de ce droit, commun à tous les citoyens. M. Barthélemy admet-il que F « hôte » de l'Elysée puisse en sortir tous les matins, pendant sept ans, pour crier dans la rue: « A bas la République ! » Peut-être le professeur de droit ne balancera-t-il pas à répondre : « Il n'y a rien dans la Constitution qui s'y oppose. » Il n'y a donc rien que les républicains. Mais ça -suffit....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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Données de classification
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  • poincaré
  • paviot
  • de pompadour
  • barthélemy
  • arthur meyer
  • barbey d'aurevilly
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