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L’Œuvre, 2 septembre 1927

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L’Œuvre
2 septembre 1927


Extrait du journal

On ne doit jamais dire aux gens que ides- choses d'abord qu'ils peuvent comprendre, ensuite qu'ils ne peuvent rétorquer. Et c'est aux soviétistes et à leurs amis que je m'adressais. Les bolcheviks sont des voleurs ? Je suppose que ça veut dire qu'ils ne paient pas leurs dettes. c'est-à-dire l'intérêt des emprunts contractés par le gouvernement tzariste en France... Mais comme, nous aussi, nous cherchons à obtenir quittance d'une partie au moins de ce que nous devons aux Etats-Unis, j'ai préféré ne pas prononcer ce gros mot. Ils sont aussi des voleurs parce qu'ils rnt confisoué les usines, les mines, les maisons mêmes des particuliers ? Mais comme c'est justement leur idée, — du reste éminemment discutable, — que c'est la propriété privée, la propriété capitaliste, qui est le vol, ils De m'auraient pas compris....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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